::: Short, Samedi Soir, Rugby : cherchez l'erreur

Avant : Samedi, un petit tour au monop pour faire les courses, et paf, un short s'accroche PAR HASARD à mon caddie. Ainsi qu'un collant noir opaque. Les pauvres ont l'air en détresse, je décide de les adopter. En plus, le short me trotte dans la tête depuis un moment, et encore plus depuis que je l'ai vu sur les ravissantes Garance et Mimi.
Ca tombe d'autant mieux qu'il fait froid et ça veut dire collants avec, car sinon c'est proscrit pour moi pour cause de cocards à répetition et de couleur cachet d'aspirine, enfin, porcelaine.
Et pour d'autres raisons, longues diverses et variées, mais on va pas attendre 60 ans pour le mettre ce short.
Alors, voilà, inconsciente que je suis, je décide de l'étrenner samedi soir, je vais avec des amis voir un pestacle de danse et "flâner" à la nuit blanche.
Bah bien sûr.

Après : C'était sans compter qu'il y avait le fameux match de rugby (oui, je sais ça frôle l'autisme d'avoir oublié), que le spectacle était au théâtre de la Ville, soit au centre de la ville à côté d'un écran géant, qu'en sortant il a fallu traverser des hordes de fans hystériques (moi, naïve : il est où George Michael? ah non, là c'est Chabal. Bon. Déçue un peu, il a pas porté de short rose dans les années 80 lui, c'est sûr) pour atteindre un resto sans écran géant (c'est-à-dire où l'on pouvait encore accéder à une chaise), puis se frayer un chemin vers St Eustache où un ami travaillait jusqu'à 3h pour la Nuit Blanche... on a vite oublié l'idée de voir quoi que ce soit d'autre, les files d'attente débordant dans les rues.
Bref, à 2h du matin, tout le monde déclare forfait, à fortiori quand une jeune fille fait un coma éthylique à vos pieds.
Et là, commence une autre galère : rentrer.
Un taxi? un bus? impensable. Le métro : dans mon cas avec changement, donc il va falloir se dépêcher pour la correspondance puisqu'à part le ligne 14, les autres fermaient comme d'habitude...
Welcome to Hell. Je n'ai même pas touché le sol du wagon, me suis fait insultée par une ado, fait suivre par un troupeau d'anglais ivres à se rouler par terre qui avait bien compris que sous mon imper se cachait un short. Et oui, découverte du jour : quelle que soit la porteuse du short, c'est un aimant à supporters ivres.
Mais finalement, mes talons, mon short, mon imper-qui-planque-tout et moi sommes arrivés à bon port.
Demain soir, pour moi, ça sera pyjama party.